Bienvenue en Junglistan

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Court-billet : Des bleus et des bosses

Hello vous tous,


Honte sur moi ! Voilà de nombreuses semaines que j’ai délaissé mes activités de correspondante de guerre en Junglistan.

La faute à mes personnalités multiples de (cocher les cases, plusieurs réponses admises) :

  • Tyran du personnel
  • Esclave aimante et consentante de Tigrounette 1ère du nom
  • Ecrivaillon en herbe (ça c’est http://jerryfortuna.unblog.fr/)
  • Adepte des salles de fitness
  • Pastafariste
  • Culturovore à tendance compulsive (livrovore, sériovore, filmovore, articlorore…)
  • Et tant qu’à parler de compulsion, vous ai-je déjà entretenu de ma passion dévorante pour les sacs à main ?

Et pourtant, j’en aurai des choses à raconter ! Aussi, pour m’éviter des frustrations inédites, j’inaugure ici un nouveau type d’article intitulé : court-billet. Quelques lignes pour partager avec vous sur une multitude de sujets. Bonne lecture à tous (^_^)

 


 

Figurez-vous que notre Tigrounette Junglistanienne a décidé depuis quelques semaines de conquérir la bipédie et le monde, ce qui ne va pas sans bleus et bosses diverses. Pas un jour malgré notre vigilance sans qu’on ne constate de nouveaux hématomes, de nouvelles rougeurs, de nouvelles éraflures.

Rien de plus normal, me direz-vous. La conquête de la bipédie à un prix.

Pas de soucis pour les parents cools et détendus que nous sommes…

 

Mais voilà, le problème c’est que, maintenant que notre progéniture sociabilise, c’est juste la honte !

 

Au parc, ça donne des dialogues du genre

Effaré : « Oh, quelle jolie petite fille ! Houla, elle s’est cognée non ?

Ou encore

Embarrassé : « Ne faites pas attention au vilain bleu, il a butté contre l’arête de la porte de la cuisine la semaine dernière.

 

Rouge au front et balbutiant, j’ai réalisé qu’on passe tous un temps fou à justifier les égratignures de nos rejetons auprès des autres adultes… qui n’en demandaient parfois pas tant.

« Ce n’est pas la première fois, ni la dernière ! Répondis-je la dernière fois à une jeune maman qui s’était lancée spontanément dans le récit des péripéties de sa fille.

 

Le pire, c’est qu’on fini souvent par mettre sournoisement la faute sur le dos du bambin dans le genre :

« Pfiou ! Ce gosse va finir par me rendre chèvre ! D’ailleurs, il est sans doute hyperactif.

« On ne peut pas être partout vous savez. Je n’ai plus une minute de répit !

« C’est sa faute aussi ! J’ai beau lui dire non, elle ne veut rien entendre.

 

Oh, je ne jette la pierre à personne vu que c’est en le faisant que j’ai pris conscience de la pression ;

 

La pression d’être un bon parent (responsable, qui sait toujours ce que fait son gamin, qui a fait de sa baraque une maison témoin en matière de sécurité domestiques…) ou – pire ! – que vos interlocuteurs se mettent en tête que vous maltraitez vos enfants.

 

Pression qu’on contribue à alimenter en nous zieutant tous les uns les autres, l’air de rien, tous les jours.




29/09/2011
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